Publié dans Politique

Investissements - Perspectives prometteuses entre Madagascar et les Emirats arabes unis

Publié le lundi, 12 février 2024

Comme annoncé, le Président Andry Rajoelina est en déplacement à Dubaï, aux Emirats arabes unis, pour prendre part au Sommet mondial des Gouvernements (World Government Summit). Le coup d’envoi de cet évènement a été donné, hier dans la matinée, au cours d’une cérémonie tenue au Souk Madina Jumeirah et à laquelle le Chef de l’Etat malagasy a pris part. Plusieurs Chefs d’Etat ont fait une allocution au cours de ladite cérémonie dont le Président du Rwanda, Paul Kagamé ou encore le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Pour sa part, le Président Andry Rajoelina fera une intervention au cours d’une réunion en plénière portant sur le thème « accélération et transformation gouvernementale ». Ce sera une occasion pour le Chef de l’Etat de partager l’expérience de Madagascar en matière de digitalisation dans l’administration durant son premier mandat, de partager ses visions en matière de gouvernance mais également de faire un plaidoyer auprès de la communauté internationale. Cela rejoint la concrétisation des trois piliers de développement tracés par le Président et inscrits dans la Politique générale de l’Etat, à savoir la valorisation des ressources humaines, l’industrialisation et la bonne gouvernance.

Ce choix du numéro un du pays d’aller à Dubaï pour son premier déplacement à l’étranger en ce début de mandat n’est pas un hasard. Ce voyage sera mis à profit afin de renforcer et détendre les relations de coopération avec les partenaires dans l’Emirats arabes unis. Les nombreuses rencontres bilatérales entre le Président et plusieurs autorités émiratis, en marge de l’évènement, ouvrent la voie à une coopération prometteuse.

De multiples rencontres bilatérales

Le numéro un malgache a rencontré, hier en début d’après – midi, le ministre des Affaires étrangères Emirati, Sheikh Shakhboot bin Nahyan Alnahyan. La disponibilité de la partie malgache à poursuivre les pourparlers autour des accords coopération prévus entre les deux gouvernements était au cœur de la rencontre. Des échanges qui font suite à la rencontre entre les deux personnalités durant la COP28. Il a aussi été question de la promotion des investissements émiratis à Madagascar dans différents domaines tels que l’agriculture, l’énergie, le commerce, entre autres. Pour sa part, les Emirats Arabes Unies ont ouvertement exprimé leur volonté à signer un accord de cadre de coopération économique dans une optique de sécurisation des investissements, ainsi qu’un accord de partenariat économique global (APE) à l’image de ceux signés avec d’autres pays. 

Le Président a également eu un entretien avec le Secrétaire adjoint auprès du ministère des investissements Emirati, Mohammed Al Hawi. Un tête-à-tête durant lequel les piliers du développement de la Grande île ont été évoqués et auquel les membres de la délégation qui accompagnent le Président à savoir les ministres des Affaires étrangères ; de l’Education nationale ; de l’Enseignement technique et la Formation professionnelle ; de la Culture et la Communication ; le gouverneur de la Région Analamanga et plusieurs membres du staff de la Présidence.  

 

La Rédaction

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff